Surface, l'intégration made in Microsoft
Microsoft a annoncé le 19 juin dernier la sortie prochaine de sa tablette : Surface. Présentation de la tablette et avis de la rédaction.
L’essor des tablettes à prit Microsoft de cours, et ce dernier se devait de trouver une parade à iOS et Android. Dans cette optique, l’éditeur de système d’exploitation a effectué une refonte totale de son OS Windows pour l’ouvrir au marché des tablettes. Mais ce que personne n’attendait, c’est que ce géant des logiciels se lance dans la commercialisation de sa propre tablette. En effet, la société a annoncé le 19 juin dernier la sortie prochaine de sa tablette : Surface.
Un fois de plus, Microsoft se lance dans le domaine du matériel. Cela avait débuté avec la première version de Windows qui avait besoin d’une souris, et Microsoft la lui donna. Par la suite, l’éditeur logiciel a tenté de se faire une place sur le marché, avec par exemple la célèbre console Xbox, qui a connu le succès attendu, le baladeur Zune, qui a eu moins de chance, et à présent la tablette Surface.
Fiche technique de Surface
Surface | Surface Pro | |
---|---|---|
Système d’exploitation | Windows RT | Windows 8 Pro |
Poids | 676 g | 903 g |
Epaisseur | 9,3 mm | 13,5 mm |
Ecran | 10,6” 1366 x 768 px | 10,6” 1920 x 1080 px |
Type de CPU | Puce ARM | Puce x86 |
Consommation électrique | 31,5 Wh | 42 Wh |
Connectique | microSD, USB 2.0, Micro HD Vidéo, Wi-Fi 2x2 MIMO | microSDXC, USB 3.0, Mini DisplayPort, Wi-Fi 2x2 MIMO |
Application(s) native(s) | Office 15, Touch Cover, Type Cover | Touch Cover, Type Cover, Pen with Palm Block |
Mémoire stockage | 32 Gb, 64 Gb | 64 Gb, 128 Gb |
Cependant, pas de prix dévoilés pour aucune de ces deux tablettes.
Deux tablettes, deux marchés
Microsoft prévoit de décliner deux versions de sa Surface : l’une avec un processeur ARM et donc Windows RT (avec la suite Office 2013), l’autre avec processeur Intel et Windows 8 Pro. La première est destinée au grand public et présente des caractéristiques classiques d’une tablette : 9,3 mm d’épaisseur pour un poids de 676 g. La seconde, conçue pour l’univers professionnel, est plus lourde (903 g) mais aussi plus épaisse (13.5 mm) et présente des grille d’aération. A noté que Microsoft n’a pas encore fait le choix des processeurs pour ses tablettes.
Du côté de la connectique, Microsoft ne présente pour la version RT qu’un port USB 2.0 et un lecteur MicroSD. La version Pro est plus fournie, avec un USB 3.0, lecteur MicroSDXC et un port Mini DisplayPort.
Autre différence, l’écran. La taille de 10,6 pouces reste inchangée d’une tablette à l’autre, mais la version Pro bénéficie d’une résolution Full HD 1920 x 1080 pixels alors que la version grand public se contente de 1366 x 768 pixels.
Enfin, Microsoft propose 32 Go ou 64 Go pour la version RT, et 64 Go ou 128 Go pour la version Pro. Dernier petit détail : la version destinée aux professionnels sera équipée d’un stylet en plus du tactile. Du point de vue de la conception, Surface est composé d’une coque en magnésium et d’un pied intégré. Microsoft a aussi penser à intégrer un clavier dans le rabat de protection, clier décliné en deux version, la deuxième étant plus épaise que la première et intégrant un véritable clavier.
Le géant des logiciels a le goût de la Pomme
Impossible de ne pas remarquer les influences d’Apple sur la société de Steve Balmer. En effet, Microsoft signe avec Surface une tablette et un OS conçu l’un pour l’autre, une parfaite intégration logiciel/matériel qui n’est pas sans rappeler la politique d’Apple. Déjà avec le Marketplace, Microsoft rejoignait la philosophie de contrôle des contenus mis en place par Apple pour Mac OSX et iOS. Mais le fait de commercialiser sa propre tablette prouve que Microsoft s’oriente de plus en plus vers une politique d’intégration.
L’avis de l’auteur
Après le pari d’un système unifié avec Windows 8, Microsoft se lance dans un nouveau pari, celui de l’intégration : depuis l’OS jusqu’à la tablette, en passant par le Marketplace, Microsoft contrôle tout. Cela représente un changement majeur puisque jusqu’à présent, Windows tirait sa force de la grande offre matérielle proposée par de multiples constructeurs et de son ouverture totale à tous logiciels. Pour le premier point, Microsoft n’a aucune raison de stopper la commercialisation de terminaux Windows par des constructeurs tiers. Quant au second point, Windows ne restreint au Marketplace que les tablettes sous Windows RT, tandis que les autres versions de Windows 8 restent ouvertes à toutes logithèques. Mais à terme, le Marketplace pourrait bien, à l’image de l’App Store, devenir l’unique lieu où se procurer ses logiciels. Alors ce changement de politique sera-t-il bénéfique à Microsoft ? Réponse en octobre et dans les années à venir …
Source : surface.com
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